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Page:Beaufront, Commentaire sur la grammaire Espéranto, 1906, 5ed.djvu/149

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Voyelles.

16° A égale sa correspondante française. Donnez-lui partout et toujours, comme plus plein, plus perceptible et plus général, le son de a dans bas. Pour rappeler ce son ouvert, nous le figurons par â, signe de nuance ici et non de longueur.

17° E égale l’é fermé français. Laissez-lui ce son dans toutes les syllabes où il figure. Dites carrément yéce (jes) comme vous dites pour je de l’Esperanto. Dites éme-bârâço, ti-éle, yé-ne, téne-tô et non pas ème-bârâçô, ti-èle, yène, tène-tô, pour les mots embaraso, tiel, jen, tento et pour tous ceux où vous trouverez la voyelle e.

18° I a déjà été traité dès le début. Il ne donne lieu à aucune remarque spéciale, puisqu’il est impossible de lui donner deux nuances de son.

Observons seulement qu’il constitue toujours une syllabe, ce qui n’est pas le cas pour j consonne que nous avons vu plus haut.

19 O égale l’o de dos partout et toujours. Évitez de lui donner jamais le son de notre o dans hotte. Pour rappeler le son à appliquer tout aussi bien dans le pluriel des noms que dans leur singulier nous le figurons par ô, signe de nuance ici et non de longueur. Ainsi mondo, kronon, econ, ombro, korpo, koro, korespondo, mondoj, kronoj, ecoj, ombroj, korpoj, korojn, korespondojn doivent se prononcer mône-dô, krô-nône, étsône, ôme-brô, kôrpô, kôrô, kôréce-pône-dô, mône-dô-ye, krônô-ye, é-tsô-ye, ôme-brô-ye, kôr-pô-ye. Pour obtenir le son parfait de la syllabe finale ojn qui