sent-elles presque uniquement à la mémoire, au lieu que celle de l’Esperanto s’adresse presque uniquement au bon sens. Elle trouve donc dans l'esprit humain un point d'appui et un auxiliaire que les autres n’y peuvent rencontrer. D'où son assimilation prompte et aisée.
Voulant aider l’adepte le plus possible, nous n'avons pas craint d'entrer dans des détails et de multiplier les exemples, comme on ne le fait dans aucune grammaire nationale. On peut dire, qu’à ce dernier point de vue, notre brochure est riche à la surabondance. Mais nous nous sommes rappelé le principe : « Longum iter per præcepta, breve per exempla. » Si facile que soit l’Esperanto, cette vérité ne lui est pas moins applicable.
Puis, dans notre pensée, ce livre n’est pas destiné qu'aux Français. Il sera traduit et adapté à plus d’une langue étrangère. Or, certains points, très simples pour nous, le sont moins pour d’autres nationaux. L'article, par exemple, nous semble d’un emploi très facile ; il est pour beaucoup de peuples et notamment pour tous les Slaves extrêmement difficile, parce qu'ils ne l'ont pas dans leur langue et qu’il ne repose dans aucune des nôtres sur des principes simples et constants. Il fallait donc l’y ramener et multiplier les exemples afin d'être bien compris de tous. Nous