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Page:Beaufront, Commentaire sur la grammaire Espéranto, 1906, 5ed.djvu/19

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y sommes parvenu, nous assure-t-on, et aujourd’hui l'Esperanto peut se flatter d’être la seule langue du monde où l'emploi de l’article repose sur des principes fixes et accessibles à tous.

D'ailleurs, comme son titre l'indique, ce livre n’est pas un compendium, pas même une grammaire réduite au strict nécessaire comme règles et comme exemples; c’est un Commentaire. Nous avions donc le droit et même le devoir de ne pas viser à une concision qui eût peut-être laissé des doutes. Mieux valait en dire trop que pas assez. C'est pour cela que nous avons traité des points qu’on chercherait vainement dans les plus complètes des grammaires nationales. Dans le même esprit, nous avons fréquemment établi un parallèle entre l’Esperanto et nos langues, pour bien montrer qu’il est loin de leur être inférieur au point de vue de la logique, de la précision et de la souplesse grammaticale. Il nous a semblé bon aussi de signaler, dans des remarques et des aperçus linguistiques, la justesse ou la raison du principe adopté par l’Esperanto.

Nous devons exprimer, en finissant, toute notre gratitude à l’auteur même de l’Esperanto, le docteur L. Zamenhof, qui a bien voulu examiner notre travail, de la première ligne à la dernière. Grâce à ce bienveillant concours, nous avons la