Page:Beaugrand - Jeanne la fileuse, 1878.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

XII

GIRARD ET MONTÉPEL

Sous la pauvre cabane
L’on s’aime sans détours.
Sur ma douce nâgane,
Vent des amours,
Flottez toujours !
Mais tout bonheur se fane ;
Rares sont les beaux jours.
Sur ma douce nâgane,
Vent des amours,
Chantez toujours !

L.-H. Fréchette.

Le vieillard, en cessant de parler, s’était laissé tomber en arrière, dans son fauteuil, car le long récit qu’il venait de faire l’avait fatigué. Les événements qu’il venait de raconter avaient excité son imagination et produit chez lui une émotion facile à comprendre dans des circonstances aussi importantes pour le bonheur de son enfant.