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Page:Beaugrand - Jeanne la fileuse, 1878.djvu/123

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XIII

PÈRE ET FILS


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La fortune a plus d’un caprice,
J’en éprouvai tous les soucis.
Voyageur, que Dieu vous bénisse,
Et vous ramène à vos amis,
Au Canada, notre pays !

B. Sulte.

Pierre, selon son habitude, s’était levé de bonne heure, le lendemain matin, pour vaquer aux travaux de la ferme. On devait commencer le chargement des foins sur les bateaux qui devaient les transporter à Montréal, et le jeune homme devait livrer les cargaisons et en exiger les reconnaissances de la part des capitaines. Le transport du foin de la ferme aux bateaux, se faisait sur des allèges et chaque embarcation était sous la direction d’un employé qui en vérifiait la quantité.