qu’elle ne tardera pas à me délivrer du malheur de vivre dans votre disgrâce, ou de manquer de foi à celle que j’estime autant que je l’aime. Pardonnez-moi le chagrin que je vais vous causer, et songez avec bonté au plus soumis des fils. »
Quelque entêtée que fut madame Lebel dans ses résolutions, elle fut désespérée du parti violent qu’avait pris son fils ; elle dépêcha des gens par diverses routes pour lui ordonner de sa part de revenir près d’elle ; mais comme il avait pris des chemins détournés, il ne fut point arrêté dans sa marche, et arriva sans obstacle à sa destination.
Que ce passait-il à A… pendant ce temps ! Madame Gélin et Clémentine attendaient Lebel à chaque instant, et s’en entretenaient avec le plus vif intérêt. On apporte une