quer, et tous deux n’annoncèrent à Clémentine la mort de son amant qu’avec les plus grandes précautions. Ce coup fut terrible pour elle ; mais sa résignation n’en fut point ébranlée ; elle se prêta aux consolations de ses amis, et reçut leurs soins avec reconnaissance, quoiqu’elle eût préféré se livrer, dans la solitude, à sa douleur et à ses justes regrets. Madame Gélin répondit à madame Lebel, et accepta, au nom de mademoiselle Vernange, le don de l’infortuné Lebel, en assurant sa mère que sa jeune amie ne conservait contre elle aucun ressentiment, et qu’elle avait pour elle le respect et l’affection d’une fille.
Le temps modéra l’affliction de Clémentine, et ne lui laissa de son amant qu’un souvenir tendre et mêlé de quelque douceur. Sa petite for-