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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/30

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vreté ; ils en devaient éprouver de bien plus terribles. Un jour M. Beauval fut rapporté chez lui dans un état qui différait peu de la mort ; une attaque d’apoplexie lui ôtait tout sentiment. Sa malheureuse femme ne put soutenir ce spectacle ! elle tomba sans connaissance près de son époux. Quelle situation pour la pauvre Constance ! elle ne peut quitter ses parens pour aller implorer le secours d’un médecin ; et ce secours ne souffre point de retardement. Constance ouvre sa croisée : un jeune homme, nommé Firmin, qui apprenait l’état d’ébéniste dans la maison en face, se trouvait sur la porte de la boutique ; elle le conjure, avec l’accent de la douleur, d’aller chercher le médecin le plus voisin, et de l’amener sur-le-champ : le jeune homme vole ;