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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/48

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jours l’objet de vos plus tendres affections. »

Le bouleversement de toute la nature n’aurait pas fait une impression plus terrible sur les malheureux époux, que cette fatale nouvelle ; une douleur muette avait suspendu toutes leurs facultés ; ils se regardaient d’un air égaré ; pas une larme ne s’échappait de leurs paupières ; Firmin, baigné de pleurs, était à leurs pieds, leur prodiguait les tendres noms de père et de mère, et jurait de leur consacrer son existence. Les soins de cet excellent jeune homme eurent un heureux effet ; les larmes s’ouvrirent un passage, et vinrent soulager deux cœurs si profondément affligés. Ils parurent désirer de voir la lettre de Firmin ; voici ce qu’elle contenait :