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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/49

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LETTRE DE CONSTANCE À FIRMIN.

« C’est le ciel même qui nous sépare, mon cher Firmin ; soumettons-nous à ses décrets ; conservez-moi les sentimens d’un frère ; soyez le fils de mes parens ; rendez-leur, par vos soins, la fille qu’ils ont perdue. Je vous lègue tous mes devoirs envers eux ; et c’est la preuve de mon estime pour vous : je suis sans aucune inquiétude par la confiance parfaite que vous m’inspirez.

» Commencez par leur procurer un logement sain et commode ; cherchez une personne honnête, soigneuse et attentive, que vous placerez près d’eux pour leur rendre tous les soins qu’exige leur état ; surveillez sa conduite ; et si vous en êtes content, qu’elle soit récompen-