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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/58

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verneur, qui lui promit de lui donner fréquemment des nouvelles de sa famille, et se retira charmé d’avoir adouci, sans blesser son devoir, les peines d’une infortunée.

Au bout de six mois, M. et madame Beauval reçurent, par le même messager, la somme de 1,000 francs avec ce billet :

« Mademoiselle Constance se porte à merveille ; elle possède toute l’affection de la dame dont elle partage le sort ; elle supplie ses chers parens de mettre des bornes à leur affliction, et de conserver leur santé. »

Ce peu de lignes, quoiqu’il ne fût pas de la main de leur fille, fit grand plaisir à M. et madame Beauval ; ils les communiquèrent à Firmin. Ce bon jeune homme tenait fidèlement l’engagement qu’il avait