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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/59

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pris, de remplir envers eux tous les devoirs d’un fils ; il veillait avec un tendre zèle à ce que rien ne leur manquât ; il passait près d’eux ces jours que le Parisien consacre à de frivoles amusemens ; il les dévouait au souvenir de Constance et à la consolation de ses parens. Deux ans après leur séparation, l’oncle de Firmin acheta pour lui un fonds considérable ; il se vit solidement établi dans un quartier avantageux : avec quelle douleur il songeait qu’il eût pu offrir à son amie un sort digne d’elle ! L’aisance dont il allait jouir n’était d’aucun prix à ses yeux, puisqu’il ne pouvait la partager avec elle.

Personne n’ignore les événemens de 1814. La défense de Vincennes, contre les troupes alliées, et la magnanime résolution du brave