gouverneur de ne remettra ce château qu’entre les mains du Roi. Je ne rendrai pas compte des alternatives de crainte et d’espérance qu’éprouvèrent M. et madame Beauval, obligés de se réfugier à Paris : ces sentimens sont trop pénibles pour être peints avec vérité. Firmin exposa plus d’une fois sa vie en rôdant autour du château pour savoir quelqnes nouvelles, et en faire part à ses amis ; mais il n’apprenait que des choses vagues, peu propres à calmer leur inquiétude. Un jour que, réunis tous trois, ils s’entre- tenaient de l’objet de toutes leurs craintes, la porte du salon s’ouvre, une dame couverte d’un voile se présente, elle tient par la main une jeune personne, c’est Constance qui se jette dans les bras de ses parens, qui arrose de ses larmes le sein ma-
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