y a établi, y font régner le trouble et la confusion.
Si je te présente, ma Delphine, des réflexions aussi sérieuses, c’est pour en amener d’autres qui conviennent mieux à ton âge et à ton sexe, fait pour embellir la société, pour adoucir la rudesse de l’homme ; c’est lui qui devrait entretenir l’union dans la grande famille, et trop souvent son influence ne sert qu’à la troubler. Les petites jalousies des femmes, leur rivalité dans l’art de plaire ; mais plus que tout cela, le désœuvrement où un grand nombre d’elles vivent, et ce besoin insatiable de parler, qu’on leur reproche avec tant de raison, sont la source de cette humeur médisante qui devient souvent la cause des plus grands malheurs ; mais on en ignore souvent les funestes effets,