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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/95

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que j’ai encore à régler, m’obligent de demander à mon fils un délai de quatre mois. Chargez-vous, aimable Clémentine, de modérer son impatience ; que votre digne protectrice lui continue ses bontés et lui permette de vous voir sous ses yeux. Vos doux entretiens abrégeront ce temps d’épreuves, après lequel je m’empresserai de vous présenter moi-même la main du fils le plus tendre et le plus respectueux, qui ne peut manquer d’être le meilleur des époux, etc. »

Une lettre aussi flatteuse satisfit également celle à qui elle s’adressait et sa respectable amie ; Lebel, à son retour, fut reçu de cette dernière comme l’enfant de la maison. Il s’établit entre ces trois personnes une douce intimité, une confiance parfaite, et le jeune homme, content