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Page:Beaulieu - Contes d une mere a sa fille.djvu/94

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saient la vieille dame et le jeune homme, dont les expressions vives et les regards passionnés couvraient son front d’une modeste rougeur.

Lebel partit effectivement le lendemain, et deux jours après Clémentine reçut la lettre suivante :

« Combien je vous dois de reconnaissance, mademoiselle ! Grâce à vous, je verrai bientôt rempli le plus cher désir de mon cœur ; vos grâces et vos vertus ont triomphé de l’insensibilité de mon fils ; en vous priant d’agréer sa recherche, je sais que je m’assure une fille digne de toute mon estime, dont les qualités aimables feront le charme du reste de ma vie, et rendront mon fils aussi heureux qu’il mérite de l’être. Je souhaiterais qu’une union si désirée pût se terminer promptement, mais des affaires de famille