Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Votre accident n’a donc point eu de suites ? En vérité, le seigneur Alonzo m’avait fort effrayé sur votre état ; demandez-lui, je partais pour vous aller voir, et s’il ne m’avait point retenu…

BAZILE, étonné. Le seigneur Alonzo ?

FIGARO frappe du pied. Eh quoi ! toujours des accrocs ? Deux heures pour une méchante barbe… Chienne de pratique !

BAZILE, regardant tout le monde. Me ferez-Vous bien le plaisir de me dire, Messieurs… ?

FIGARO. Vous lui parlerez quand je serai parti.

BAZILE. Mais encore faudrait-il…

LE COMTE. il faudrait Vous taire, Bazile. Croyez-Vous apprendre à Monsieur quelque chose qu’il ignore ? Je lui ai raconté que vous m’aviez chargé de venir donner une leçon de musique à votre place.

BAZILE, plus étonné. La leçon de musique !… Alonzo !…

ROSINE, à part, à Bazile. Eh ! taisez-vous.

BAZILE. Elle aussi !

LE COMTE, bas, à Bartholo. Dites-lui donc tout bas que nous en sommes convenus.

BARTHOLO, à Bazile, à part. N’allez pas nous démentir, Bazile, en disant qu’il n’est pas votre élève, vous gâteriez tout.

BAZILE. Ah ! ah !

BARTHOLO,