Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/188

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 habit est une robe de juge espagnol, moins ample que celle de nos
procureurs, presque une soutane : une grosse perruque, une gonille ou
rabat espagnol au col, et longue baguette blanche à la main.

DOUBLE-MAIN. Vêtu comme le juge, mais la baguette blanche plus courte.

L’HUISSIER OU ALGUAZIL. Habit, manteau, épée de Crispin, mais portée à
son côté sans ceinture de cuir ; point de bottines, une chaussure noire,
une perruque blanche naissante et longue à mille boucles, une baguette
blanche.

GRIPE-SOLEIL. Habit de paysan, les manches pendantes, veste de couleur
tranchée, chapeau blanc.

UNE JEUNE BERGÈRE. Son vêtement comme celui de Fanchette.

PEDRILLE. En veste, gilet, ceinture, fouet et bottes de poste, une
réçille sur la tête, chapeau de courrier.

PERSONNAGES MUETS. Les uns en habit de juges, d’autres en habits de
paysans, les autres en habits de livrée.
Placement des acteurs.

Pour faciliter les jeux du théâtre, on a eu l’attention d’écrire, au
commencement de chaque scène, le nom des personnages dans l’ordre où le
spectateur les voit. S’ils font quelque mouvement grave dans la scène,
il est désigné par un nouvel ordre de noms, écrit en marge à l’instant
qu’il arrive. Il est important de conserver les bonnes positions
théâtrales ; le relâchement dans la tradition donnée par les premiers
acteurs, en produit bientôt un total dans le jeu des pièces, qui finit
par assimiler les troupes négligentes aux plus faibles comédiens de
société.

Lu et approuvé, le 25 janvier 1785.

Signé, BRET.

Vu l’approbation, permis d’imprimer, ce 31 janvier 1785.

Signé, LE NOIR.


LE