Croyez-vous que je ne l’en-entende pas, le procès ?
MARCELINE.
Non, Monsieur ; (à Bartholo) où sommes-nous ! (à Brid’oison) Quoi !
c’est vous qui nous jugerez ?
BRID’OISON.
Est-ce que j’ai a-acheté ma charge pour autre chose ?
MARCELINE, en soupirant.
C’est un grand abus que de les vendre !
BRID’OISON.
Oui, l’on-on ferait mieux de nous les donner pour rien. Contre qui
plai-aidez-vous ?
Scène xx
BARTHOLO, MARCELINE, BRID’OISON, FIGARO rentre en se frottant les
mains.
MARCELINE, montrant Figaro.
Monsieur, contre ce malhonnête-homme.
FIGARO, très gaiement, à Marceline.
Je vous gêne, peut-être.--Monseigneur revient dans l’instant, monsieur
le Conseiller.
BRID’OISON.
J’ai vu ce ga-arçon-là quelque part.
FIGARO.
Chez madame votre femme, à Séville, pour la servir, monsieur le
Conseiller.
BRID’OISON.
Dan-ans quel temps ?
FIGARO.
Un peu moins d’un an avant la naissance de monsieur votre