FIGARO. Excellence ?
LE COMTE. Crois-tu que l’on m’ait entendu ?
ROSINE, en dedans, chante.
(Air du Maître en droit) Tout me dit que Lindor est charmant,
Que je dois l’aimer constamment…
On entend une croisée qui se ferme avec bruit.
FIGARO. Croyez-vous qu’on vous ait entendu, cette fois ?
LE COMTE. Elle a fermé sa fenêtre ; quelqu’un apparemment est entré chez elle.
FIGARO. Ah ! la pauvre petite ! comme elle tremble en chantant ! Elle est prise, Monseigneur.
LE COMTE. Elle se sert du moyen qu’elle-même a indiqué.
Tout me dit que Lindor est charmant. Que de grâces ! que d’esprit !
FIGARO. Que de ruse ! que d’amour !
LE COMTE. Crois-tu qu’elle se donne à moi, Figaro ?
FIGARO. Elle passera plutôt à travers cette jalousie que d’y manquer.
LE COMTE. C’en est fait, je suis à ma Rosine… pour la Vie.
FIGARO. Vous oubliez, Monseigneur, qu’elle ne Vous entend plus.
LE