Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/99

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BARTHOLO. Je n’ai pas besoin de précepteur.

LE COMTE… élève de don Bazile, organiste du grand couvent, qui a l’honneur de montrer la musique à madame votre…

BARTHOLO. Bazile ! organiste ! qui a l’honneur !… Je le sais ! au fait.

LE COMTE, à part. Quel homme ! (Haut.) Un mal subit qui le force à garder le lit…

BARTHOLO. Garder le lit ! Bazile ! il a bien fait d’envoyer, je vais le voir à l’instant.

LE COMTE, à part. Oh diable ! (Haut.) Quand je dis le lit, monsieur, c’est… la chambre que j’entends.

BARTHOLO. Ne fût-il qu’incommodé ! Mat.chez devant, je vous suis.

LE COMTE, embarrassé. Monsieur, j’étais chargé… Personne ne peut-il nous entendre ?

BARTHOLO, à part. C’est quelque fripon. (Haut.) Eh non, monsieur le mystérieux ! parlez sans vous troubler, si vous pouvez.

LE COMTE, à part. Maudit vieillard ! (Haut.) Don Bazile m’avait chargé de vous apprendre…

BARTHOLO. Parlez haut, je suis sourd d’une oreille.

LE COMTE, élevant la