Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/105

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AURELLY, d’uue voix étouffée.

Ah! ma Pauline.

PAULINE.

Qu’avez- vous ?

AURELLY.

Ta seu.sibililé m’ouvre l’ame ;et mon secret...

PA C L I N E.

Ne regrettez pas de me l’avoir confié.

AURELLY.

Mon secret... s’échappe avec mes larmes.

PAULINE.

Mon oncle...

AURELLY.

Ton oncle!

PAULI N E.

Quels soupçons !

AURELLY.

Tu vas tue haïr.

P A u L I W E.

Parlez.

AURELLY.

O pr(.’cieux enfant ! /

PA u L I N E.

Achevez.

AURELLY , lui tend les lira».

Tu es cette fille chérie.

PAULINE, s’y jette à corps perdu.

Mon père !

AURELLY, la soulieut.

Ma fîlle ! ma fille ! la première fois que ["e me permets ce nom, faut-il le prononcer si douloureusement !

PAULINE, veut se mettre à genoux.

Ah , mon père!

AURELLY, la relient.

Mon enfant..., console-moi : dis-moi que lu me