Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/104

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faites-vons jouir d’au bieu-ètre et d’un état qui lui sout refusés?

AURELLY.

Tu connols le préjugé. Ma uieoe est honorable- nieut cher, moi ; ma lille ne pouvoit y demeurer sans scandale; et celui qui a manqué à ses mœurs n’en est pas moins tenu de respecter celles des autres,

r A TJ 1. 1 îî E , avec chaleur.

Je Lrùle de m’acquitter envers elle de tout ce qne je vous dois; allons la trouvtr. Faisons-lui part de nos iieines. Elle est votre fille ; peut-%lle n’être pas compatissante et géuéreuse.

AURELLY.

Qne dis-tu, Pauline. Tout sou Lien! le seul dé- dommagement de son infortune, tu veux le lui ar- racher.’

rAui. ijr E. Nous aurons fait notre devoir envers nos amïj.

AURELLY.

Elle se doit la préférence.

PAULINE.

Elle peut nous l’accorder.

AURELLY.

]Mettc;’-vous en sa place. ..Eue telle proposition...

TA un X E.

Ail ’■ comme jV répond rois !

AURELLY,

Si elle nous refuse?

PA u r. I ^’ E.

Nous ne l’en aimerons p.’vs inoi;is; mais n’.iyo.ns aucun reproche à nous faire.

AURELLY.

Tu l’exiges ?

r A c 1. 1 X E , vivr-niont.

Mille, mille raisons me font un devoir ds la connoitre.