Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/115

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ACTE IV, SCENE III. 79

s V I N T- AI.B A N.

C’est Leauconp ftiire pour eux.

AURELLY.

J’ai \ingt mo’vens de m’assurer de lui. SAINT-AI. BAN, rtVant.

J’avoue que... je... je n’ai point d’objection per- sonnelle ooutre le jeune homme ; et, dans le dessein où je suis de vous demander une grâce pour uioi- nième...

AURELLY.

Je pourrois vous obliger.**

SAINT-ALBAN.

Sur un point de la plus liante importance.

AURELLY, \ iveiueut.

Tenez-moi bien déshonoré si je vous refuse.

s. A I N T - A L B A N.

Puisque vous m’encouragez, je vais parler. Vous connoissez ma fortune , mes mœurs ; vous avez une nièce adorable; elle m’a charmé; je l’aime, et je vous demande sa main , comme la plus précieuse faveur...

AURELLY, stupéfait.

Vous me demandez... ma Pauline ?

SAINT- ALBAN.

Auriez-vons pris des engagements ? A u 1^ E L L Y, embarrassé. En vérité, ce n’est pas cela ; mais si vous la con- noissiçz mieux...

SAINT-At,BAN.

Je l’ai plus étudiée que vous ne pensez

AURELLY.

Cette enfant n’a pas de fortune.

SAINT-ALBAN.

Sur nn mérite comme le sien, c’est une différence imperceptible.