«^ LES DEUX AMIS.
PAU L I >■ E , tomliaut sur un siéj^e. J'avois le cœur percé de cette nouvelle , et vous ayez achevé de le déchirer.
MÉLAC FILS, à ses pietls. O douleur.'... Pauline! ne nie tendiez-vons ce piège que pour me rendre aussi coupable .•'
PAULINE.
Lais.sez-moi.
MÉtAC FILS.
Pourquoi ne pas m'apprendre T...
PAULINE.
L'avez-Toas permis . Votre emportement a fait sortir de votre bouche l'affreuse vérité. Monsieur, il n'est plus temps de désavouer vos sentiments. MÉlac FiLS.-ie relevé furieux.
Osez-vous bien vous prévaloir d'une erreur qui fut votre ouvrage.^ Osez-vous m'opposer le désorilre d'un désespoir que vous avez causé vous-même ;' .le vovois les puissants ressorts qu'on foisoit agir contre nous. Je disois : je la perds. Je m'ariiiois, à vos yeux, de toute la force dont je prévoyois avoir besoin. Suis-je donc un dénature ! un monstre! Et quel est l'homme assez barbare [)our imputer à d'in- nocentes créatures un mal qu'elles ne purent ernpè- cher .•'
' PAUnîfE, pleurant.
Non , non.
aiÉLAC FILS, plus vîte.
La faute de leurs parents leur 6fe-t-el!e une qua- lité .•* une seule vertu.' Au contraire, Pauline, et vous eu êtes la preuve, il semble que la nature se plaise à les dédoiiimager de nos cruels préjuges par an mérite plus essentiel.
P AU L IX E.
Ce préjugé n'en est pas moins respectable.
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