iio LES DEUX AMIS.
MÉI. AC PERE.
De notre Pauline? — Ah ! mon cher Aurelly !
A tJ R E LL y.
Ta te perdois pour moi !
MKLAt PERE.
Mais, toi...?
AURELLY.
Peux-tu comparer (le l'argent, lorsqu'il t'encoù- toit l'état et l'honneur ?
M É L A C PERE.
Je m'aequittois envers mon bienfaiteur malheu- reux ; mais toi, dans tes soupçons sur ma probité , devois-tu quelque chose à ton coupable ami ? MÉLAC FILS, avec joie.
Ah, raonpexe!
SAINT-ALBAN.
Eh bien.' monsieur Aurelly! — Pui.s-je accepter en paiement le mandat que vous in'offiez? MÉLAC PERE, avec eflfoi. Quel mandat?
AURELLY, pJar'tré, à Saiiil-Alban.
Vous serez satisfait , monsieur : mon premier sentiment lui éloit bien dû ; le second me rend tout entier à mon malheur.
MÉLAC PERE.
Voilà ce que j 'ai craint !
AURELLY.
.Te n'avois à vous offrir, pour mon ami, que des effets qui se trouvent embarrassés ; je re[)rends mon mandat. \'olre argent est encore dans ma caisse, et Dieu me gKii'e d'eu user. Dabins, rej)orte7.-le chez Vion.sieur de Mélac , et moi ... je vais subir mou sort.
MÉLAC PERE.
Arrêtez : je ne le recois pas.
AURELLY.
Qu'e.st-c#à dire,Mélac?
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