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Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/147

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ACTE V, SCENE XI. m

MÉLA.C PERE.

Malheureux Dabins... !

AU r. E L I. Y.

Me croyez-TOus assez indigne...

M É L AC PERE.

Monsieur de Saint- Alban, il seroit horriLIe à vous d'abuser d'un secret que vous ne devez qu'à notre conliance. — Non, je jure que l'argent n'y rentrera pas.

ADKEI, L Y.

Veux-tu me causer plus de chagrins que tu n'as espéré de m'en éparguer.

MELAC FILS, avec ar Jpur. Monsieur Aurelly, ne refusez point...

PAULINE. __

Monsieur de Saint-Alban...!

mÉi, Ac FILS, à Saiiit-AlLan. Vous aimez la vertu.

MÉlAC PERE.

Laisserez-vous périr son plus digne soutien.^ ATJ R E I. L Y, avec enthousiasme.

Que faites-vous, mes amis? Pour m'empèclier d'être malheureux, vous devenez tous coupaltles. Oubliez-vous qu'un excès de générosité vient d'éga- rer l'homme le jjlus juste . Et, s'il eut tort de tou- cher à cet argent , qui m'excuseroit d'oser le re- tenir .'

MÉlAO PERE.

Le consentement que nous lui demandons.

AURELLY.

Qu'il se laisse soupçonner . L'amitié t'a rendu capable de cet effort ; mais si je n'ai pu sans crime accepter ce service de toi , quel nom mérite la sé- duction que vous employez tous pour l'obtenir de lui i* ( à Saiul-Alljau. ) Vous êtes de sang fioid , mon- sieur ; jugez-nous.

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