Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/197

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ACTE I, SCENE VII. i6i

DR INK.

Si VOUS le croyez, mon maître, voilà la bourse. LE COMTE, refusant delà prendre.

Cela suffit; mais qu'il ne vous arrive jamais... Approchez. Puisqu'on ue sait rien fie ce fatal ma- riage...

D R I N R.

Fatal ! qui vous force à le conclure .'

LE COMTE.

Le roi qui a parlé, mon oncle qui presse, des avantages qu'on ne rencontre pas deux fois en la vie, (à part) et plus que tout, la hoate que j'aurois de dévoiler mon odieuse couduite.

DRIN K.

Mais comment caclier ici...

LE COMTE, rêvant.

Oh! je... Quand uue fois je serai marié... Et puis, elles ne verront personne... Celte maison, quoique assezprèsde mon hôtel, est dans uu quartier perdu... Je ferai en sorte qu'elles repartent bientôt. Va tou- jours m'annoncer ; cette visite préviendra les soup- çons...

1) R I JV K. , se retouruaut.

Les soupçons ! Qui diable oseroit seulement pen- ser ce que nous exécutons , nous autres!*

LE COMTE.

Il a raison. ( Il le rappelle. ) Ecoute , écoute.

D R I NK.

MiJord?

LE c o M r r. , ù lui-même , eix se promenant. Je crois que la tête a tourné en même tems à tout le monde. (^ A Drink.) Ont-eîles déjà reçu des letties ?

DRINK.

Pas encore.

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