Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/198

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

lOa EUGENIE.

I. E COMTE, à lui-même, eu se promenant. C'est mon inlendaut... Parceqa'il est prêt à ren- dre l'ame..". il ir.e mnntlp... il me fait nue fiayeiir de ses remords... Le malbeuieiix...! après ra'avoir lui- même jeté dans tous ces embarras... Je eraiiis qu*a- vaut de mourir il ne me joue le tour d'écrire ici la vérité, (à Driiik)Tu iras toi-même à la poste.

D R I N K.

Oui, Milord.

T. E COMTE.

Prends-y garde , au moins. 11 ne faudroit qu'une lettre comme celle que j'en reçois. ïu connois son écriture.

D R ISK.

.Teutends. Tout ce qui viendi'a de là...

LE COMTE.

Fort Lien. Va m'aanoncer. ( Driuk .sort par la purte qui monte riiez madame Murer.)

SCENE VIII.

LE COMTE, .se promcuaut avec iiiqiiiéliile.

Que je suis loin de 1 air tranquille que j'affecte...! Elle croit être ma femme... elie m'écrit... S'i lettre lue poursuit... Elle espère qu'un lils me rendra bien- tôt notre union plus chère... Llie aime les souf- frances de son nouvel état... Misérable ambition... ' ,1e r.i(Iore,et j'en épouse une autre... Elle arrive, et l'on me marie. ..Mon oncle... ()b! s'ilsavoit... Peut- être... Non, il me déshéritcroit... (lise jttle clans un fauteuil.) Que de peines, d'intri^;ues... .' Si l'on cn!- culoit bien ce qu'il en coûte' pour être mccbant.. (Se levant ])ru.squcmcnl.) Les réllexions de cet homuiQ m'ont troublé... Comme si je n'avois pas assez di^

�� �