Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/206

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

170 ACTE I, SCKN E XI.

M AD V. SI E M U R li K reiiiiaas..c ^la uiece. vous êtes la plus beureusedes t'emrne.s. hV.es vont choz le )Kiriiu par la porle «l'cutrép. )

��FIN nu PREMIER ACTE.

��JEU DENTll'ACTE.

Un domestiqitR riitre. Après avoir range les sièges qui sont autour de la table à thé , il en emporte le caba- ret c! vient rejuettr»' ia table à sa jilace auprès <lu mur -de côté, il enlevé des paquets dont quelques fauteuils siiit chargés, et sort en regardant si tout est bien en oidre.

Ij'iiclion ihéâfnde ne rcposaul juniais, j'ai peii.se ipron pourroit essayer de lier un acte h celui qui le suit par uuc action pantomime qui soutieudroil , .sans la fdtiguer, Tatten- tiou des spectateurs, et iuiliqueroit ce <pii se passe derrière il scpiie pçudaiit Teutr'aele. Je l'ai désignée entre tlia;jue acte. Tout ce qui tend à douuertle la vérité est p.récieux daas un drame sérieux, ell illusion tient plus aux petites choses iju'aux grandes. Les coni'diens Français , qui n'ont rien né- f;ligé pour que celte pièce fit plaisir, ont craint que l'œil sé- vère du public ne désapprou\ât tant de uouveautés à la fois : ils n'ont pa< osé hasarder les entr'actes. Si on les joue en so- ciété , on verra que ce qui n'e,-t qu'indifférent, tant que l'ac- tion n'est pas engagée , devient assez important entre Jes der- niers actes.

�� �