Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/209

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ACTE II, SCENE II. 1-3

mon oncle ; bra^e homme , mais dont le défaut est d'apprendre le soir à toute la ville les secrets qu'on lui a dit à l'oreille le matin dans les maisons.

D R I N K.

Quelle figure est-ce .'

r. E COMTE.

Tu ne connois que lui. Uu temps de la petite, il a soupé dix fois dans ce salon.

DR 1 N K.

Quoi ! ce Lavard qui vous a brouillé depuis avec Laure, en lui rapporfant que lady Alton avoit passé un jour entier ici.'

LE COMTE.

Où diiible vas-tu chercher lady Alton.'

D RI?ÎK.

Ah , vraiment non ! c'est plus nouveau que cela. C'étoit donc une des deux Aufalsen.' Ma foi, je confonds les époques : il en est tant venu !

I. E COMTE.

Eh, non! c'est celui qui a marié cette fille soi- disant d'honneur de la reine , à ce benêt d'Harliu»- 'on , quand je la quittai.

D n I N K.

Ah ! j'y suis , j'y suis.

LE SI T E .

S'il se présentoit...

DR I lîK.

Laissez-moi faire. Il en sera de lui comme du fac- teur, dont j'ai fort à propos barré le chemin.

I. E COMTE.

Je te Tavois recommandé.

D R 1 ?J K.

C'est ce que je disais : mon maître n'oublie rien.

LE c O M 'l K .

Eh bien ?

i5.

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