Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/208

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172 EUGÉNIE.

« touche au momeat terrible où je -vais rendre •' compte (le toutes les actions de ma vie. » ( il parle.) Un intendant...! le comî)te sera long. ( il Ht. ) « Les " remords me pressent, et je veux réparer autant " qu'il est en moi , par cet avis tardif, le crime dout «je rae suis rendu coupable, en portant le jeune i< lord , comte de CL^rendon , à tromper votre uial- " heuren.se nicce par tm iii.iriage simule. » ' il pari. ) Mon maître .s'est douté de cette lettre : c'est un vrai démon pour les jirécautioas.

SCENE II.

LE CO:.ITE, DRINK.

T.F. COMTE, arrivant par le jariiin avec précaution. Est-ce toi, Driuk.'

D R I N K.

Milord ?

I, E C O M T E .

Un mot, et je m'enfuis.

D R I N K.

Je vous écoute.

LE COMTE.

.T'avois oublié.... J'étois si troublé en sortant.... Mon mariage qui se fait demain, est dans la bouche de tout le monde : on ne parle d'autre chose.... Il faut empêcher qu'aucune visite, aujourd'hui sur- tout , ne vienne ici souffler le vent de la discorde.

I> R I N K.

Elles ne connoissent personne à Londres.

LE COMTE.

•Te .sais que le père est fort l'ami d'un certain ca- pitaine C.ovverlv, qui ne n)anqae jamais le le\er de

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