Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/219

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ACTE II, SCENE XII. lâS

LE CAPITAINE.

En rentrant chez moi, j'ai trouvé ce billet qne YODS y avez laissé. INlais, en honueur, je m'en re- tournois sans vous voir.

LE BARON.

Et pourquoi ?

LE CAPITAINE.

Un tle vos gens , le plus obstiné valet (je ne sais où je l'ai vu), prétendoit qu'il n'y avoit personne au logis.

L E E AR ON.

Je n'ai point donné d'ordre. Ma sœur !

MADAME MURER, séclieniPnt.

Ni moi. A peine arrives, nous n'attendions au- cune visite.

LE CAPITAINE.

En ce cas .baron , j'aurai doublement à me félici- ter d'avoir forcé la porte, si je puis vous être utile , et si ces dames veulent bien agréer mes hommages.

LE BARON.

Capitaine, c'est ma sœur, et voici bientôt la tienne. ( moutrant sa fille. )

LE CAPITAINE, à E\Igl'nip.

J'envie , mademoiselle , le sort de mon frère ; en vous voyant, ou n'est plus étonné des précautions qu'il a prises pour assurer son bonheur.

MADAME MURER, d'un air ilistrait.

Comme dit fort bien monsieur, les précautions sont toujours utiles en affaires ; chacun prend les siennes.

LE CAPITAINE, cliorcL^iil ilc'i yeux.

Mais où donc est -il ?

LE BARON.

Oui!»

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