Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/220

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i84 EUGENIE.

I,E CAPITAINE,

A^olre fils.

I, E B A. R O N.

Mon fils ? Qui le sait ?

MADAME M U E. E U.

A quoi tend cette question , monsienr ?

LE CAPITAINE.

N'est-ce pas son affaire qui vous attire tous à Londres .••

r, E BARON.

Pas nn mot de cela : un ruaiidit procès, dont je ne sais autre chose sinon que j'ai raison.... Mais cou- noîtrois-tu déjà l'aventure de mon lils ?

LE CAPITAINE.

C'est une misère, une vétille , moins que rien.

L E B A r'o N.

Sans doute ; il n'y a que la siibordiuation...

MADAME MURER. Sc'clicmcnt.

J'admire comment monsienr a le don de tont de- TÏner : nous en recevons la première nouvelle à l'instant.

LE CAPITAINE.

Moi je l'ai vu, madame.

EUGÉNIE.

Mon freie ?

LE CAP ITA I N E.

Oui, mademoiselle.

LE BARON.

Où .•* Quand ? Cumiuent .••

LE CAPITAINE.

Au parc , avant-hier, sur la brune. Sir Charles est ici secrètement de()uis cinq joiu's ; il ne sort que le soir, parce qu'il s'est battu contre son colonel : il se fait appeler le chevalier Campley. N'est-ce pas cela .'

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