Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/224

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iSS EUGENIE.

vincial l'avoît tenu quelque temps éloigné de la ca- pitale.

MADi.M£ MCRER, déilaigneusemcnt. Un goût provincial ?

LE BAROTî, riant. Quelque jeune innocente à qui il aura fait faire des découTertes, et dont il s'est amusé, apparem- ment ?

LE CAPITAINE.

Voilà tout.

I. E BAROS, d'un air couteut.

C'est bon, c'est bon. Je ne suis pas fàché que de temps en temps une pauvre abandonnée ser%'e d'exemple aux autres , et tienne un peu ces demoi- selles en respect devant les suites de Jenis petites passions. Et les père et mère, moi, c est cela qnx me réjouit.

E 17 gÉ NI E , a part.

Je ne puis plus soutenir le supplice on je suis.

LE CAPI TAISE.

Mademoiselle me paroît incommodée.

LE B AR OÎT.

3Ia fille... .' qu'as-tu donc , ma chere enfant ?

E € G É N I E , tremblaute. Je ne me sens pa.s bien , mon père.

MADAME MCRER.

Je vous l'avois dit aussi, ma chère nièce; nous devions nous reiirer. Venez, laissons ces messieor* se raconter leurs merveilleuses anecdotes.

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