Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/267

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ACTE V., SCENE V. ali

SCENE V.

EUGENIE, MADAME MURER , LE RARON ; SIR CHARLES, sans épée.

r.E BARON, apercevant Sir Charles. Mon fils .'

MADAME MURER.

Silôt de retour !

I, E B A R o X.

Sommes-nous vengés?

SIR CHARLES, d'un air ronsternr'.

O mon père! vous voyez un m.illieureux... A deux pas d'ici, j'ai trouvé le ('omte ; il a voulu me par- ler; sans l'écouter, je L'ai forcé de se défen Ire ; mais lorsque je le char;;;eois le plus vigoureusement... ô rage...! mon épée rompue...

I. E B A R o Pf .

Eh bien, niou fils....

Sia CHARLES.

Vous u'avez plus d'armes, m'a dit froidement le Conite; je ne regarde point celte aff lire coaime ter- minée; j'approuve votre r; sseuiimeni ; je connois , comme vous, les lois de l'honneur ; nous nous ver- rons dans peu... Il est parti...

MADAME MURER.

Pour aller terminer son mariage : voilà ce que j'avois prévu.

SIR CHARLES, d'iui ton désespe'rô. Je suis |)rèt à m'arracher la vie. Ma sœur! ma chère Eugénie! je t'avois promis un défenseur, le sort a trompé mon attente.

EUGÉNIE, a«sisc , d'un ton mourant. Le ciel a eu pitié de mes larmes , il n'a pas permis

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