Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/266

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23o EUGENIE,

au-devant du malheur. Eh.' plût à Dieuqne je fnssfe futréedans la tombe le jour qu'au mépris du respect de mon père, je me rendis .'i vos inst.iuces ! Votre cruelle tendresse a creusé rabime où l'on m'a en- traînée.

MADAME MURER, avec siiisissemenf. Quoi...! vous aussi, miss...!

EUGÉNIE, trOul)lcr.

Je m'égare... Ah! pardon, madame: oublie/ une malheureuse... (D'uoe ^ois téiit'ljrpu?e. ) Où doue est Sir Charles...; Il ne m'a pas entendu... Le sanï[ va ©ouler... Mon frère ou son ennemi percé de coups...

SCENE IV.

LES rRÉcÉDENTS, LE BARON entre.

EUGENIE, lui crie avec ilc'sespoir : Mon père , vous l'ave;^ laissé sortir ! LE BARON, jic'nctré.

Crois-tu mon cœur moins déchiré que le tien.' N'au!];meute pas mes peines , lorsque le courage de ton frère ^ a tout réparer (à part.) , ou nous rendre doublement à plaindre.

EUGENIE, au désespoir, avec l'en.

Pouvez-vous l'espérer, mon [)ere.>' La vengeance de sa f.imille ne vivra-t-elle pa.s i)0ur faire tomber votre fîls à son tour. Nospareuts, aussi liers que les .--irns, l,iiSseron:-i!s cette mort iiupunie .!* Quel est donc le terme où le carnage devra s'arrêter:' Est- ce qunnd ie sang des deux maisons sera tout-à-fait épuisé.**

1, E BARON, en colore.

Imprudente! Un cœur aussi crédule avec autant de niovens de l'eu garantir. (Bels\ sort parle vestilnde.)

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