dîrt EUGENIE.
I. E COMTE, avec feu. J'osPiai lont jonr vous obieuir. Au difant d'au- tres droits , je raijpeilcr^ii mes crimes pour m'en faire des titres. Oui , vois êtes à mf>i. Mou amour, les outi.iges dout ^ous vous plai;;;ne7. . mon repen- tir, tout TOUS euchaine et vous ôte la liberté de rt - fuser ma main; vous n'avez plus le choix de '■votre place ; elle est fixée au milieu de ma famille: iniir- rofjez l'honneur ; cor.sultez vos parents ; ayez la noble fierté de sentir ce que vous vous devez.
I>E BAROîî, nu Comte. Ce qu'elle se doit est de rtfuser l'offre que vous lui faites ; je ne suis pas insen. ii)le à votre procédé ; mais j'aime mieux la consoler toute ma vie du mal- heur de vous avoir conuu , que de la livrer à celui qui a pu la tromper une fois. Sa fermeté lui rend toute mon estime.
LE COMTE, pcill'trc'.
Laissez-vous toucher, Eugénie ; je ne survivrois pas à des refus obstinés.
EUGENIE veut se lever pour sortir, sa foiljlessc la fuit
retomlier assise.
Cessez de me tourmenter par de vaines instances ;
le parti que j'ai pris est inébranlable : j'ai le monde
en horreur.
LE COMTE, regardant autour de lui, s'adresse enfin à
madame Murer.
Madame, je n'espère plus qu'en vous. MADAME MURER, fii'rcmeut.
Je consens qu'elle vous pardonne, si vous pouvez vous pardonner à vous-même.
LE COMTE , d'une voi\ forte et d'un ton de dlgnile.
Vous avez raison , celui qui s'est rendu si crimi- nel est à jamais indigue de partager son sort. Vous n'ajouterez rien dont je ne sois pénétré d'avance... (A Eiigéuic, avec jiius de chaleur.) Mais , ci'uelle ! quand
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