3o LES DEUX AMI?.
TA.Xll.iyE, gaiemeut. Dites-moi, je tous prie , où vous prenez toutes les foliei qui vous échappent?
711 É L A C FILS.'
Ecoutez , Pauline. Vous faites profession de sin- cérité , assurez-naoi qu'il ne vo'js a l'iea dit, et je serai calmé.
PAU LI N E.
Que voulez-YOUS qu'il m'ait dit?
M K I, A r. F I I, s. Que vous êtes belle ; qu'il vous aime.
VXVLl NE.
C'est une phrase si commune; et vous aussi vonsi me l'avez dit : tous les jeunes gens reçus dans celte maison , ue se donnent-ils pas les airs de tenir le même langage.**
M É t. A. C FILS,
Aucun d'eux . sans doute, n"a pn vous voiravçc indifférence ; mais s'ils vous connoissoient comme
IQOiv
PAU LI N E.
Ils me verrolent bien haïssable.
M É I, A c FILS.
- Ilsn'auroient plus besoin de vous trouver si belle,
pour vous aimer éperdument. Revenons.-..
rAl'I.I N E.
Dans un hommç comme Saint-Alban, ces propos que vous redoutez ne sont que des galanteries d'u- sage et sans conséquence ; de la pa.it des antres, c'est pure étourdeiie... de la vôtre...
MÉLAC FILS.
De la mienne -
PACI-INE. gaipment. De la TÔtre.... Mais je vondrois bien savoir pour- quoivou.» vous donnez les airs de m'interroger?
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