Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/76

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40 LES DEUX AMIS.

Quelle surprise , .ih ! monsiear...! (à part.) Je ne me sens pas de joie: courons annoncer cette nouvelle à Pauline. ( Il sort en courant. )

SCENE X.

AURELLY, SAINT-ALBAN, MELAC père.

MÉI- AC PERE.

Hé Lien...! l'étourdi , qui oublie de vous faire ses remerciements .'

AURELLY.

Tu renvoies les chevaux B

M É L A C PERE..

Blon voyage est indispensable. *

AU R EL LY.

Encore.^

s Al N T-A L B AN , à Aurclly. Si c'est pour ce que je présume , je suppléerai à sa course. Mais , avant d'en parler, recevei mon coni- pliment, nionsieur, sur la distinction flatteuse qua vous venez fl'obtenir. Le plus digue usage des let- tres de noblesse^st sans doute de décorer des ci- toyens .Tussi utiles que vous.

' AURELLY.

^Ltiles! voilit le mol. Qu'un, homme soit pliilo- sophe, qu'il soit savant, qu'il soit sobre, économe, ou brave : hé bien...! tant mieux pour lui. Mais , qu'est-ce que je ga£;ne à cela , moi .•" L'utilité dont nos vertus et nos talents sont pour les autres, est la balance où je pesé leur mérite.

SAIN T-A L.B A N.

C'est à peu près sar ce j)ied que chacun les es- time.

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