ACTE II, SCENE X. 45
M É I. A. C PERE.
11 est vrai.
s A, I NT-AI, Biisr.
Savez-vous , mon.sieur, quels soupçons l'on pour- roit prendre..?
A U R K I, T, Y , ^ iveiDent. I'"i donc, monsieur de Saint-Alban.
SAINT-ALBAN, à Aurellj. Te vous demande pardon ; luais l'air, le ton , les discours me paioissent si clairs. Ce voyage...
A.U R E LtY.
N'y a-t-il pas mille raisons...^
SAINT-ALBAN.
Un instant ,]'e vous prie. (àMélacpere.) Avez-vous touché le montant de toutes les recettes , monsieui', de Mélac ?
mÉlAC PERE, accablé.
Je ne puis le nier.
s A I N T - A I- B A N.
Ponvez-vous faire 'partir aujourd'hui tout l'ar- gent que vous devez avoir. (Melacpere nere'poudrien.) Parlez, monsieur ; car mes ordres sont tels, que, sur votre réponse, il faut que je prenne un parti sur-le- champ. ( Mélac pore rêve, sa tète appujée sur sa maiu, ) AUREM-T, vivenieut.
Tous ne répondez pas.'
mÉlac PERE, outré, à Aurf lly. *
Cruel homme! ( à Saiut-A.lban , J'un air accaljlé. ) Je ne le puis, avant trois semaines au moins.
s A I îî T-A I, B A N.
Trois semaines ! Il ne m'est pas permis d'accorder trois jours. L'argent est annoncé. — C'est avec re- gret, monsieur...
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