Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/80

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44 LES DEUX AMIS,

tioo pour m'occuper d'affaires : mais aussi , rjnand je Miis hiucé , je ne lu'arrète plus que tout ne soit terminé. Il est assez plaisant que cette iinpatieu< e d'être oisif me tienije lieu du mente contraire aux yenx de ma compagnie.

A U R E I, LY.

Moi, je vous conseille de vous enfermer avant le dîner ; la diligence part cette nuit , vous pourrez y placer le caisson.

SAINT-ALBAN.

C'est bien dit.

A UR E l'lt.

S'ils fout les difficiles, ils ont un fort ballot à moi ; vot re arg nt prendra sa place : il est plus press» que mon envoi. '

SAINT-ALBAN.

Rien de plus obligeant.

A u R F LtY.

Allons, allons ,. débarrassez-vous la tète.

M É L A c PERE, outre , à Aurelly. Et vous n'embarrassez pas la vôtre, mon offi- cieux ami.

AURELLY.

Comment donc !

mÉlac PERE, déconcerte, à Saiul-AlLan. Monsieur, vous rae prenez dans un moment,., au dépourvu...

s AI N T-A t, B A W.

Que dites-vous, monsieur .^

M É I, A C PERE.

Je dis.... (à jiart. ) Ah ! je sens la rougeur qui me surmonte.... Il faut l'avouer ; ce que vous me deman- dez est impossible.

s A I N T-A L B A'

Impossible ! Et vous partiez ?

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