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Page:Beaumarchais - Œuvres choisies Didot 1913 tome 1.djvu/95

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ACTE III, SCENE ir. 5y

A U R E L L Y.

Votre ami... ! je ne le suis plus.

MELA C F ILS.

Ah, nionsieui' !

A U R E I, L Y.

€ Si c'étoit moi », me disoi -il ce matin. — Aiu.si donc, en défendant jes lualhonnèle.s gens , c'éfoit la cause que tu plaidois?

MÉLAC PERE.

Je n'ai plaidé que celle des infortunés.

A u R E T. L y. Avec quel sang froid... '. Je mouirois de douleur, si rien de semblable...

M É L A C r E R E , vn pmcut. Ami , je n'en suis (jue tr ip certam.

A u R E I. L Y.

Et tu soutiens nies reproehes!

B! É I, A C PERE.

Plût au ciel que j'eusse pu les éviter!

A u R E I, L ï.

En fuyant hontensemear.

MÉLAC PERE.

Moi, fuir!

A u R E I. I, Y.

TSe partiez-vous pas.*' -^ Je ne parle point du tort que tu fais à tes garants : mais, malheureux. ! u'avez- vous attendu pour vous déshonorer que le lernps nécessaire pour apprendre à n'en i)oint rougir. MÉLAC FILS, péuetré. Ah ! monsieur.

M É I. A PERE, avec iliguitp. lS['avez-vôus jamais été h âoié pour l'action même dont votre vertu se glorilio.t .

A u R E L L Y , sVcliiluffalit.

Invoquer la vei U; lorsqu'on mauque à riiouneur !

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