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Page:Beauvau - Souvenirs, éd. Standish, 1872.djvu/14

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IV INTRODUCTION.

français ; d’autre part, son goût pour les études littéraires lui faisait rechercher la société des écrivains distingués, seuls promoteurs de ces idées généreuses et sages alors, mais dont l’application directe, précipitée par les circonstances, faussa, jusqu’à la perversion, les véritables origines de la révolution et compromit la plus belle cause des temps modernes.

Mme de Beauvau partageait sous tous les rapports les convictions et les sentiments de son époux et apportait à la communauté intellectuelle une grosse dot d’esprit et de lumières. Tous deux vivaient habituellement dans les cercles de Paris, où se discutaient tout bas d’abord, plus tard ouvertement, les grandes questions du jour. On peut donc dire, que par cela seul, ils exercèrent une certaine influence sur le cours des événements, et à ce point de vue, leurs personnages prennent une couleur historique. M. et Mme de Beauvau, cela est certain, ont travaillé par le