un coq blanc dans la pleine lune, fallait-il, pour cela, brûler la maréchale d’Ancre ?
Est modus in rebus, sunt certi denique fines.
Ne scuticâ dignum horribili sectere flagella.
§ VII.
Du crime de la prédication, et d’Antoine.
Un prédicant calviniste, qui vient prêcher secrètement ses ouailles dans certaines provinces, est puni de mort, s’il est découvert[1] ; et ceux qui lui ont donné à souper et à coucher, sont envoyés aux galères perpétuelles.
Dans d’autres pays, un jésuite qui vient prêcher, est pendu. Est-ce Dieu qu’on a voulu venger, en faisant pendre ce prédicant et ce jésuite ? S’est-on, des deux côtés, appuyé sur cette loi de l’évangile : Quiconque n’écoute point l’assemblée, soit traité comme un païen et comme un receveur des deniers publics ? Mais l’évangile n’ordonna pas qu’on tuât ce païen et ce receveur.
S’est-on fondé sur ces paroles du Deutéro-
- ↑ Édit de 1724, et édits antérieurs.