Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/125

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this. Bababalouk fit son possible pour consoler les vieillards, mais deux des plus faibles en moururent sur-le-champ ; les autres, ne voulant plus soir la lumière, se firent porter dans leurs lits, d’où ils ne sortirent jamais.

La nuit suivante, Vathek et sa mère montèrent au haut de la tour pour consulter les astre sur le voyage. Les constellations étant dans un aspect des plus favorables, le Calife voulut jouir d’un spectacle aussi flatteur. Il soupa gaîment sur la plateforme, encore noircie de l’affreux sacrifice. Pendant le repas on entendit de grands éclats de rire qui retentissaient dans l’atmosphère, et il en tira le plus favorable augure.

Tout était en mouvement dans le palais. Les lumières ne s’éteignaient pas de toute la nuit ; le bruit des enclumes et des marteaux, la voix des femmes et de leurs gardiens qui chantaient en brodant ; tout cela interrompait le silence de la nature et plaisait infiniment à Vathek, qui croyait