Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/263

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L’orthographe française de Vathek est modernisée dans cette publication courante : primitivement elle suivait les innovations en rigueur à la date où fut composé cet ouvrage, suppression du t au pluriel des participes présents, etc., ou bien s’attarde à des modes d’écrire antérieurs, réduplication de consonnes comme dans jetter, appeller ; deux p dans le verbe apercevoir, interdits déjà par le dictionnaire de l’Académie, de sorte qu’il y avait faute : le Lecteur trouvera ces lettres d’ordinaire réduites à une. Les Solimans, montré partout avec le pluriel, en perdait une fois la désinence, qui a été restaurée. Plusieurs fautes typographiques pas moins irrécusables ont subi une correction, telle que le rétablissement d’une ſ, évitant ce sens baroque « la biche qui fuit le chaffeur » ; et du pronom réfléchi « un bruit qui fit trembler et s’entrouvrir la voûte » ; nul autre aveu qui importe.

Suppression de volumineuses notes ; érudites, surannées.