En retraçant l’histoire des manuscrits nous avons en quelque sorte fait assister le lecteur à la genèse de l’édition de 1819 ; et nous avons vu que de Latouclie, saisi d’admiration à la lecture des vers d’André Chénier, dépassa les premières prévisions, et au groupe L, qui formait le projet primitif, ajouta le groupe LS% formé de copies fournies par Sauveur. Nous avons maintenant à examiner comment de Latouche comprit et remplit la tâche qui lui avait été confiée. Le premier jugement qu’il porta sur les œuvres d’André témoigne d’un tact littéraire très-sûr et très-exercé ; mais ce qui n’est pas moins remarquable, c’est le sens très-juste qu’il eut immédiatement de toutes les difficultés que présentait une telle publication. Sans doute les œuvres d’André Chénier étaient de
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CHAPITRE DEUXIÈME.
DES ÉDITIONS
DE 1819, 1826, 1833, 1841, 1862, 1872.
§ 1. De l’édition de 1819.
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