la nécessité d'appuyer d'un certain nombre d'exemples l'exposition de mes idées, j'ai cru cependant devoir me restreindre à ceux que je pouvais tirer des ouvrages modernes représentés depuis peu, ou des œuvres classiques jouées le plus récemment. Il était nécessaire, en effet, que le public eût encore présents à la mémoire les faits sur lesquels j'attire son attention.
J'ai souvent employé l'expression de metteur en scène; mais la plupart du temps c'est pour moi une expression complexe qui ne répond pas à une personnalité distincte et à une fonction réelle. En parlant du travail théâtral, des décors, des jeux et des combinaisons scéniques, j'ai d'ailleurs évité de me servir d'expressions techniques peu familières aux lecteurs. Par contre, chaque fois que j'ai dû me servir de mots appartenant à la langue esthétique ou psychologique, je me suis efforcé d'atteindre à la clarté par l'exactitude et la propriété des termes.
Enfin, dirai-je pour terminer, j'ai rencontré comme cela était fatal, la théorie réaliste ou naturaliste. Je ne me suis pas dérobé à l'obligation de la soumettre à l'analyse critique. Je l'ai fait sans idée préconçue et sans aucun parti