De la figuration.— De son rôle actif.— Athalie.— De son rôle passif.— Oedipe roi.— Des mouvements orchestriques.— Des figurants de tragédie.— Règles à observer.
A un point de vue général, la figuration est soumise aux lois qui
règlent la disposition hiérarchique des personnages sur la scène. Elle
entre dans le rythme scénique et concourt à la composition du tableau
dont presque toujours elle occupe les derniers plans. Il faut donc la
traiter comme un peintre traite les masses, c'est-à-dire sacrifier le
détail particulier à l'ensemble. Si le metteur en scène se préoccupe à
juste titre des places relatives que doivent occuper individuellement
les personnages du drame, il a aussi à s'occuper de grouper la
figuration, de la diviser en parties harmoniques, de telle sorte qu'elle
produise un effet général où s'efface toute individualité. Sur la
scène de l'Opéra, ce qui régit la composition des groupes, c'est la
répartition des voix; mais, dans une œuvre dramatique, il y a lieu
de se préoccuper de l'effet optique, de l'importance des groupes par
rapport à la situation et à la